vendredi, juin 13, 2008

Opus 123-1 Improvisation du dimanche matin...




Une improvisation du dimanche matin, cette fois....
Je crois d'ailleurs que j'ai enregistré cette vidéo un jeudi 1er mai ou 8 mai, il faudra que je vérifie.
C'est en jouant ce genre d'improvisation que j'entends les notes avant de les jouer, pas dans leur forme note, je ne pense pas do, ré, mi, fa, etc.... , mais dans le son qu'elles auront sur la guitare.
Ce morceau est assez lent. Les interprètes ont toujours tendance à faire des courses de virtuosité et c'est dommage, certains morceau n'ayant peu être pas été imaginés ainsi par les compositeurs.
En temps qu'improvisatrice-compositeur, ne sachant pas ce que je vais jouer par avance, mais l'entendant avec un dixième de seconde d'avance, je ne cherche pas à faire une oeuvre virtuose.
La sonorité n'est pas seulement produite par la main droite, mais également par la main gauche, car en jouant il faut aussi poser les doigts délicatement sur la touche, si on veut donner de la douceur au son, et on peut produire un léger vibrato, en prolongeant la note jusqu'à la note suivante, à moins que l'on veuille faire un staccato dans les passages plus fougueux.
Lorsque j'improvise j'essaie de communiquer les sentiments que je ressens en jouant, et en savourant les notes que je joue, l'une après l'autre. J'essaie de communiquer cette impression de paix et de lointain que l'on ressent quand on est assis le soir, en été, dans la brise légère ou cette chaleur sereine que l'on ressent aux premiers rayons de printemps ou dans la paix d'un petit matin d'été avant que l'activité humaine ne commence ou le soir quand l'activité humaine s'étend peu à peu.
C'est aussi un goût lointain des premiers matins du monde, de ce que j'appelle le fond des âges lorsqu'un animal devenant humain commençait à donner des mots à sa pensée, et des noms à ses sentiments, lorsque l'humain assis devant l'océan et debout sous les étoiles prenait conscience de la plénitude du monde, de l'espace-temps, de l'infini et de l'éternel. Une impression qui nous vient de temps immémoriaux et que la guitare, instrument communicateur de sentiments par excellence, est capable de nous donner.
Une pré-science lointaine aussi de tout ce qui est à venir, de temps de paix où l'humain goûtera encore aux brises vespérales , aux rayons qui réchauffent après le froid de l'hiver ou de la nuit.
Une pressentiment des brises que l'humain qui cherchera à accroître son territoire sur d'autres planètes sentira effleurer sa peau et ses narines dans d'autres atmosphères, à des parfums ineffables de fleurs inconnues qu'il humera sur des terres inconnues jamais foulées par un être vivant.
Ressentir au travers de la musique, l'infini du monde, l'éternel de l'existence de notre conscience, l'unité de l'espace et du temps.


dominique-amalia

Wie schön blüht uns der Maien.

Une chanson en allemand encore. Il s'agit d'une chansosn de jour (Tagelied) trouvé sur une feuille volante distribuée en 1530 à Nuremberg.
Oeuvre de la Renaissance donc, mais aussi chanson populaire. (Volkslied).



dominique-amalia